Photo: crocs antichute

Contexte

Un travailleur a subi des blessures mortelles après être tombé d'un pylône d'une ligne électrique qui était en train d'être érigé. Il portait un dispositif antichute, composé d'une corde d'assurance à enrouleur et d'une ceinture de sécurité qui étaient fixées à un croc antichute (une perche terminée par un crochet : voir la photo).

Le croc et le harnais antichute étaient destinés à empêcher le travailleur de faire une chute pendant qu'il escaladait le pylône en construction et descendait de celui-ci.

Il a été déterminé que l'extrémité inférieure de la perche peut rester prise dans des objets, tels que des porte-outils, des sacs contenant des boulons et des ceintures de sécurité, puis se libérer de l'endroit où son crochet est fixé. Le fait que le croc peut se libérer accidentellement présente un danger.

Le croc associé à l'accident, qui est semblable à celui illustré sur la photo au haut du texte, n'était pas muni d'un dispositif pouvant garantir qu'il ne sera pas libéré accidentellement.

Prescriptions de la Loi sur la santé et la sécurité au travail en ce qui concerne les chantiers

La Loi sur la santé et la sécurité au travail oblige les employeurs à garantir la sécurité de leur personnel. Il est stipulé à l'article 26 du Règlement de l'Ontario 213/91 (en anglais seulement) (le règlement relatif aux chantiers de construction) qu'un travailleur qui risque de faire une chute de plus de trois mètres, ou qui est exposé à d'autres dangers notés dans le règlement, doit être protégé par une méthode antichute notée dans le règlement, lorsqu'il n'est pas vraiment possible d'installer un garde-corps. Le règlement comprend des dispositions particulières relativement aux dispositifs antichute et à la formation que doivent obtenir les personnes qui les utilisent.

Ne plus utiliser certains crocs

Tous les lieux de travail doivent cesser d'utiliser tous les crocs qui n'ont pas une bonne façon secondaire de rester bien accrochés lorsqu'ils font partie d'un dispositif antichute. Les crocs qui peuvent se libérer accidentellement de l'endroit où ils sont accrochés sont dangereux à utiliser lorsqu'ils sont associés à un dispositif antichute.

Les éléments des dispositifs antichute utilisés au travail doivent convenir à leur tâche et être conformes aux règles prévues par le Règlement de l'Ontario 213/91.

Les employeurs doivent veiller à ce que les travailleurs qui utilisent un dispositif antichute aient bien appris comment utiliser ce dispositif. En outre, la personne qui donne la formation doit rédiger, pour chaque travailleur qu'elle forme, un compte rendu de la formation et des directives données au travailleur. Elle doit aussi signer le compte rendu. Cette mesure est prescrite par le Règlement de l'Ontario 213/91.

On peut obtenir de plus amples renseignements en communiquant avec la Direction de la santé et de la sécurité au travail du ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences, au 416 326-3835 ou au 1 800 268-8013.

Ces ressources ne remplacent pas la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) et ses règlements, et ne devraient pas être utilisées ou considérées comme étant des conseils juridiques. Les inspecteurs de la santé et de la sécurité appliquent ces lois et les font respecter en se fondant sur les faits qu’ils constatent sur le lieu de travail.